souvenirs-inoubliables

Tuesday, April 11, 2006

MAINTENANT CE N EST PLUS LE CPE MAIS CNE

Au lendemain du retrait du CPE, des milliers d'étudiants et lycéens ont manifesté mardi en France, les uns pour un baroud d'honneur, d'autres dans l'espoir d'élargir le mouvement de contestation au CNE, père du contrat première embauche. Très loin des records des semaines précédentes, 2.300 manifestants, selon la police, ont défilé dans le centre de Paris pour exiger notamment l'abrogation de l'ensemble de la loi sur l'égalité des chances, promulguée le 2 avril. Environ 600 jeunes ont également défilé à Marseille, entre 1.200 et 2.000 à Rennes, 900 à 1.500 à Bordeaux, 2.500 à 3.000 à Toulouse. "Ce qui se passe aujourd'hui, c'est qu'il y a un flottement, comme la semaine dernière après la déclaration de Jacques Chirac. Mais il ne faut pas en déduire que notre mouvement est mort", a estimé Anna Mélun, responsable de l'Unef à Toulouse. Le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, a fait état d'un retour à la normale dans la majorité des universités et lycées affectés par le mouvement anti-CPE. Toutefois, selon les chiffres de son ministère, la moitié des universités ouvertes restaient perturbées (27) ou bloquées (4) mardi matin. Pris à partie par la gauche à l'Assemblée nationale, le Premier ministre, Dominique de Villepin, a revendiqué "le service de tous les Français" face à "la victoire" des anti-CPE et s'est engagé à répondre "patiemment" aux inquiétudes qui se sont fait jour à la faveur de la crise. "Vous revendiquez la victoire pour votre camp, nous revendiquons le service de tous les Français, nous revendiquons la lucidité et la détermination pour adapter notre pays, pour adapter notre modèle social et pour moderniser la France", a-t-il dit lors de la séance des questions d'actualité. VICTOIRE PARTIELLE ? Lundi, l'intersyndicale a appelé à la "vigilance" jusqu'à ce que la nouvelle loi remplaçant le CPE soit votée et promulguée mais s'est contentée de maintenir les actions de ce mardi. La proposition de loi UMP qui remplace le CPE et prévoit un nouveau dispositif d'aide à l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté devait être débattue en séance publique par les députés mardi soir. Son examen se poursuivra mercredi. Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, a d'ores et déjà annoncé son intention de faire du 1er mai un rendez-vous de "victoire et de revendication", notamment sur l'emploi des jeunes et la flexibilité. Se félicitant d'une unité syndicale "sans précédent", d'autres organisations estiment avoir désormais les moyens de s'opposer à la politique du gouvernement. "Les syndicats français viennent de montrer que, quelle que soit leur faiblesse, ils sont capables de mener des combats victorieux", a souligné Gérard Aschieri (FSU). Même si les blocages commencent à se lever dans les campus, nombre d'étudiants réclament l'abrogation de la loi sur l'égalité des chances dans son entier et expriment leur ras-le-bol de la politique gouvernementale. A Marseille, pour une fois en accord sur leurs estimations, police et organisateurs ont annoncé 600 participants dans le cortège. "C'est une action significative pour marquer la fin du mouvement. On veut aussi marquer notre victoire même si elle n'est que partielle", a expliqué Loïc, élève de terminale. "On n'en oublie pas pour autant qu'il faudra s'occuper du CNE et de la loi sur l'égalité des chances dans sa totalité", a-t-il ajouté. L'article 8 créant le CPE et que le gouvernement a choisi de retirer faisait partie de la loi sur l'égalité des chances. A Toulouse, près de 2.500 étudiants selon la police, plus de 3.000 selon les organisateurs, ont défilé dans les rues du centre-ville. A Lyon, de jeunes militants ont annoncé de nouvelles actions pour jeudi 13 avril : manifestations et opérations coups de poing sur la voie publique. A Nantes, environ 150 étudiants ont envahi les pistes de l'aéroport durant une quinzaine de minutes. Le dépôt des bennes à ordure a été également bloqué par une soixantaine d'étudiants. A AMIENS les étudiants on fait une manifestation devant la macu(maison de la culture) et se donne rendevous à 20h pour continuer la pression. Heureusement que le 2 mai les cours reprendrons coute que coute

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